C’est dans un communiqué de presse datant de Septembre 2019 que nous avons appris que Yuneec allait commercialiser un tout nouveau drone orienté pour les photographes et vidéastes professionnels : le Yuneec Typhoon H3. Ce produit est le fruit d’une étroite collaboration avec le fabricant de renommée internationale Leica, connu pour ses optiques professionnelles et ses appareils photo haut-de-gamme.
C’est ainsi qu’est né le Yuneec Typhoon H3 équipé de la caméra Leica ION L1 Pro. Nous l’avons reçu il y a quelques jours et avons décidé de vous proposer un test complet. Nous en avions d’ailleurs parlé sur Instagram suite à notre premier test en vol :
Les caractéristiques techniques
Le drone Typhoon H3
Le Typhoon H3 reprend le form factor emblématique de Yuneec, à savoir six bras et des trains rétractables permettant à la nacelle de bouger à 360°. On retrouve ainsi le même châssis que le Typhoon H+ ou le H520. Pas de surprise donc pour les connaisseurs de la marque. La batterie de 5250mAh promet d’offrir 25 minutes d’autonomie et elles sont au nombre de deux dans le pack. Le drone est équipé d’un module de détection d’obstacles avant et de nombreux modes de vol permettant plusieurs styles de pilotage (Sport, Smart, Angle) mais aussi des modes plus créatifs et pratiques (Orbit, Journey, Follow-Me etc…).
Poids | 1985 grammes (avec caméra) |
Autonomie | 25 minutes |
Batterie | LiPo 4S 5250mAh |
Dimensions | 26 x 31 x 27 cm (plié) / 31 x 55 x 55 cm (déplié) |
Évitement d’obstacles | Oui, vers l’avant – module interne |
Modes de vol | Sport, Smart, Angle + Orbit, Journey, Follow-Me, Curve Cable Cam, POI |
Température de fonctionnement | De -10 à +40°C |
La caméra ION L1 Pro
La partie photo/vidéo repose sur ce duo caméra et nacelle puissant. Créée en collaboration avec Leica, celle-ci est équipée d’un capteur 1 pouce haute résolution qui permet de réaliser des clichés de 20 mégapixels et des vidéos jusqu’à la 4K à 60 images par seconde. Elle possède une palette exceptionnelle de personnalisation vous permettant de manipuler ses paramètres avec précision depuis la radiocommande ST16S.
Retrouvez les caractéristiques complètes ci-dessous :
Capteur | CMOS 1″ créé en collaboration avec Leica |
Pixels effectifs | 20 mégapixels |
Focale | f/2.8 |
FOV | 91° |
Résolutions vidéo | 4096×2160 et 3840×2160 (H.264: 24/25/30/48/50/60ips / H.265: 24/30ips) // 2720×1530 (24/25/30/48/50/60ips) // 1920×1080 & 1280×720 (24/25/30/48/50/60/120ips) |
Résolutions photo | 3:2 (5472×3648) / 4:3 (4864×3648) / 16:9 (5472×3080) |
Sensibilité | ISO 100 à ISO 6400 |
Obturateur | 4 – 1/8000s |
Modes d’exposition | Auto, Manual, ISO Priority, Shutter Priority |
Formats | JPEG, DNG, JPEG+DNG / MP4 |
Modes photo | Single, Burst, Interval, AEB, Panorama // Normal, Vivid, WDR, 10 Bit Log, B&W |
Balance des blancs | Auto, Lock, Daylight, Cloudy, Shade, Incandescent, Sunrise, Custom (2000K-12000K) |
La radiocommande ST16S
On retrouve également la radiocommande des Typhoon précédents : la ST16S. Avec son grand écran tactile de 7 pouces, cette radiocommande concentre tout au même endroit et vous permet de vous passer de votre smartphone. Vous disposez du retour vidéo (à 720p) et des informations de télémétrie sur l’écran.
Système d’exploitation | Android |
Nombre de canaux | 16 voies |
Portée théorique | Jusqu’à 1,6km |
Fréquences | 2,4 et 5,8GHz |
Taille de l’écran | 7 pouces |
Résolution du retour vidéo | 720p (HD) |
Batterie interne | Li-Ion 8700mAh |
Premières impressions
A la sortie du carton
Le drone est fourni avec tous les éléments suivants :
- le drone Typhoon H et sa caméra ION L1 Pro
- la radiocommande ST16S
- deux batteries
- un chargeur et son alimentation
- un tour de cou
- une antenne patch supplémentaire
- une carte SD
- un câble USB
- une pare-soleil
- un chargeur voiture
- un set complet d’hélices + quatre supplémentaires
- un guide d’utilisation
La prise en main
On sent tout de suite qu’on a affaire à une conception qualité. Son envergure tout d’abord est là pour vous rappeler que ce Typhoon H3 n’est pas là pour capturer vos selfies de vacances. Les finitions sont correctes malgré la finition plastique brillante choisie par le constructeur et le motif carbone des bras. L’impression se renforce lorsqu’on regarde à l’intérieur du logement batterie : la coque est creuse. Au premier abord on se demande pourquoi Yuneec ne s’essaye pas à la tendance de la miniaturisation. Soit, le drone est tout de même très qualitatif. Mais trop habitué aux autres drones du segment, on se demande pourquoi avoir conservé ce form-factor imposant.
La nacelle caméra ION L1 Pro maintenant. Bien plus grosse que les caméras précédentes de Yuneec, on se demande pourquoi le bloc nacelle/caméra est si imposant alors que la caméra en elle même, semble légère. En tournant la caméra sur le côté on découvre une fente. Yuneec aurait-il prévu de pouvoir ajouter des filtres correctifs dans le futur ? En tout cas, c’est une idée intéressante. La nacelle est détachable (comme toujours chez Yuneec) et la caméra dispose d’un petit clapet permettant d’accéder au slot SD et à un port micro-USB (pour les mises à jour de la caméra ?). On retrouve une grosse antenne champignon sur l’arrière pour la transmission du retour vidéo.
La radiocommande ST16S quant à elle, ne semble pas avoir été modifiée en tout cas côté hardware. Et malheureusement, certains petits défauts sont toujours présents :une mise en route / extinction longue (plus de 50 secondes) et la connexion entre la caméra et la radiocommande qui met du temps à s’établir. Cependant, la ST16S dispose d’une excellente ergonomie et permet de se passer de son smartphone pour le pilotage (cela a ses avantages et ses inconvénients). Deux antennes 2,4GHz et une antenne patch assurent la connexion avec le drone. On retrouve toute une palette d’interrupteurs et de boutons permettant de contrôler les différents parties du drone (gestion des trains d’atterrissage, inclinaison de la nacelle etc…). Définitivement, le modèle ST16S est hérité des radiocommandes de modélisme. On a la possibilité d’insérer une carte microSD et d’y brancher un casque (prise jack 2.5mm).
L’application « FlightMode3.0 » qui est présente sur la radiocommande est très intuitive et semble avoir été grandement améliorée. Malheureusement seules deux langages sont proposés et le Français n’est pas de la partie (Anglais et Chinois). Partant sur une base Android, vous avez accès aux différents magasins d’applications tel que le Play Store et pouvez installer vos applications comme bon vous semble (comme sur une tablette classique).
Ce qu’on attend de lui
Orientant toute sa communication autour de son partenariat avec Leica, Yuneec met l’emphase sur cette nouvelle caméra ION L1 Pro. Et c’est tout à son honneur car la caméra promet des capacités impressionnantes. Un capteur 1 pouce sur un drone c’est plutôt rare. On retrouve ce type de caméras sur deux gammes DJI : Mavic 2 Pro et Phantom 4 Pro. Nous allons donc pouvoir nous appuyer sur cette comparaison.
On s’attend donc à un haut niveau de détail aussi bien en photo qu’en vidéo. L’annonce de la 4K à 60 ips est alléchante, tout comme les photos 20 Mpx. On notera la présence des codecs H.264 et H.265 ainsi que de deux profils Y-Log (le profil plat de Yuneec) et DNG 10 bits, laissant libre court aux possibilités en post-production. Avec des capacités telles, Yuneec vise directement les photographes et vidéastes professionnels. Ceux-ci seront très probablement attirés par l’expertise de Leica en matière d’optique et curieux de voir ce que le mariage avec Yuneec peut donner.
Le test en vol
Le pilotage
Nous avons testé le Typhoon H3 à deux reprises selon des conditions tout à fait différentes. Le premier jour, nous l’avons mis à l’épreuve de la grisaille Normande et à son vent fort. Puis quelques jours plus tard par grand soleil dans la campagne environnante.
Conditions extrêmes
Nous sortons le Typhoon H3 de son carton et le posons au sol. Pour le mettre en ordre de vol, il suffit de déplier ses six bras en pressant leur base tout en levant le bras vers le haut. Puis vient l’installation des hélices qui se fait tout aussi simplement grâce aux repères A et B que l’on retrouve sur les bras et sur les hélices. On retire la protection de la nacelle qui permet de la maintenir droite lorsque vous ne volez pas.
La ST16S est allumée et s’initialise. On presse le bouton de mise en marche du drone sur le dessus du capot puis on attend que la connexion se fasse. On l’obtient assez rapidement entre le drone et la radiocommande. Le retour vidéo, quant à lui, met un petit peu plus de temps à s’établir. On obtient neuf satellites sans peine.
A la mise en route des moteurs, nous constatons que le drone est relativement silencieux. En tout cas, bien plus que ses prédécesseurs et à niveau égal avec la concurrence : premier bon point. Le drone décolle doucement et nous le positionnons en stationnaire quelques instants à 2 mètres de haut où le vent n’est pas trop prononcé pour le moment. Nous commençons notre test en mode Angle et effectuons ensuite des translations à plus haute altitude. La stabilisation de la nacelle est parfaite, l’image ne décroche pas et les mouvements sont fluides.
Nous faisons un deuxième test du stationnaire et là le drone monte et descend lentement comme s’il avait du mal à tenir la hauteur. Contrairement aux autres drones de la concurrence, le Typhoon H3 ne dispose pas de capteur de positionnement en dessous du drone. Cela peut donc expliquer ce mal qu’il peut avoir parfois à tenir le stationnaire. Il dispose par contre d’un système de détection d’obstacles vers l’avant qui fonctionne avec un capteur ultrasonique.
Comme je le disais plus haut, les conditions de vol étaient quelque peu extrêmes puisque nous avions un vent de plus de 35 km/h. A plusieurs reprises, nous avons eu peur que les bourrasques de vent ne fassent tomber le Typhoon H3. D’ailleurs le gyroscope virtuel sur l’écran de la ST16S semblait s’affoler. Mais aucun souci à déplorer, le drone a continué de voler convenablement.
Nous avons eu affaire à une grosse déconvenue : un freeze du retour vidéo en vol qui a duré plusieurs minutes. Nous avons donc du ramener le drone sans avoir de le retour vidéo. Fort heureusement, le drone n’était pas très loin et nous avons pu le ramener sans soucis. Il a fallu que nous opérions un reboot du drone puis de la radiocommande pour obtenir de nouveau un visuel … Pas très rassurant sur le moment.
Conditions normales
Le vol quelques jours plus tard s’est déroulé dans des conditions idylliques : grand soleil, luminosité parfaite et pas de vent. Nous avons donc remis le Typhoon H3 au défi en suivant les mêmes prérogatives et en filmant tout au long de nos vols.
On retrouve une excellente stabilité en vol et des mouvements de nacelle fluides. Plus aucun soucis sur le stationnaire ni sur le gyroscope, le Typhoon H3 vole comme un charme et c’est un réel plaisir de le piloter (aussi bien en mode Angle qu’en mode Sport). Nous expérimentons donc de nouveau les différents réglages de la caméra ION L1 Pro : Y-Log, Vivid, WDR etc …
Nous avons de nouveau un freeze du retour vidéo qu’il a été impossible de retrouver avant d’effectuer un redémarrage complet du système (radio + drone). Nous avons alors eu l’idée de changer l’antenne champignon de la radio (installée par défaut) pour l’antenne patch qui est contenue dans le pack. L’antenne patch dispose d’une polarisation directionnelle et doit donc proposer une portée plus étendue si vous vous assurez que le drone soit toujours positionné droit devant les antennes de la ST16S. Et effectivement après installation de cette antenne, nous n’avons plus du tout rencontré ce problème de freeze. Tous les vols suivants se sont passés sans encombre et nous avons pu ressentir de bonnes sensations en le pilotant.
Bon point concernant l’autonomie annoncée par Yuneec à 25 minutes. Après nos tests, nous sommes plutôt sur 22 minutes en conditions normales et 20 avec un fort vent. Le fait que deux batteries soient proposées dans le pack de base est un plus.
Les modes proposés
Les modes de pilotage
- Angle : ce mode de vol GPS sera celui-ci que vous utiliserez le plus souvent. Il vous permet de maximiser le nombre de satellites pour vous permettre le vol le plus serein et stable possible. Vous avez toutefois la possibilité d’ajuster la vitesse grâce à la molette située au dos de la radio
- Sport : ce mode permet de débrayer la vitesse du drone et vous permet de piloter de façon plus réactive (jusqu’à 72km/h). Attention, il n’est pas recommandé pour les débutants
- Return To Launch (RTL) : ce mode vous permet d’effectuer un RTH avec le drone. Votre drone va voler de façon autonome vers son point de départ (vous pouvez régler toutes sortes de paramètres concernant cette action dans les menus)
Les modes de vol
- Journey : permet de prendre un dronie (selfie à l’aide d’un drone). Le Typhoon H3 va progressivement reculer pour vous mettre au centre de l’attention
- Follow Me : le Typhoon H3 va suivre la position de la ST16S et cadrer le pilote même en déplacement
- Point of Interest (POI) : le pilote sélectionne un sujet à l’écran et le Typhoon H3 va tourner autour de lui en volant de façon autonome
- Curve Cable Cam (CCC) : vous permet de définir des points de passage que le drone suivra de façon autonome vous permettant de gérer la partie vidéo sans avoir à assurer le pilotage
Les images capturées
Nous vous laissons évaluer les rushs ci-dessus pour vous faire votre avis sur les images que nous avons réalisées avec le Yuneec Typhoon H3. Tout a été filmé en 4K (de 24 à 60 images par seconde selon le fichier). Les fichiers étant conséquents et la compression Youtube n’aidant pas, nous vous proposons de télécharger la vidéo via ce lien. Nous avons pris le parti de filmer selon trois modes (il en existe d’autres) :
- Y-Log : le profil colorimétrique plat créé par Yuneec et Leica
- WDR : une gamme de couleur riche (WDR = Wide Dynamic Range) au-delà donc du HDR
- Vivid : un profil de couleur riche et édulcoré
Notre avis sur le Yuneec Typhoon H3
Nous sommes globalement satisfaits de la qualité de ce produit né de l’union entre Yuneec et Leica. Au niveau des sensations de pilotage et du ressenti général, l’expérience ressemble énormément à ce qu’on a connu avec les Typhoon H (premier du nom) ou encore le H520 plus récemment. Pas de nouveauté donc de ce côté là. Nous avions été habitués aux lenteurs et bugs de la radiocommande sur les modèles précédents et sommes un peu déçus de les retrouver sur cette version. Toutefois, il y a fort à parier que Yuneec travaille déjà sur un correctif qui sera disponible dans les prochaines mises à jour. Le modèle étant récent, nous espérons que cela devrait se résoudre rapidement via un nouveau firmware. Le drone dispose d’un mode Team vous permettant de gérer séparément le pilotage du drone du contrôle de la nacelle (à condition d’avoir une deuxième ST16S bien entendu). C’est un réel bon point puisque sur la plupart des tournages professionnels c’est ainsi que sont gérés les plans au drone : un pilote gère le déplacement du drone pendant qu’un cadreur gère la partie caméra.
Le plus de cette version, c’est cette nouvelle caméra : la LION L1 Pro. La qualité optique est vraiment bonne et si nous avions des doutes après la première session de tests, ils se sont très vite envolés lors de notre test sous le beau soleil normand. Les images délivrées sont riches en détails (regardez la cime des arbres dans la vidéo – surtout en Y-Log) et disposent de colorimétries intéressantes. Le fait que Yuneec ait intégré le Y-Log vidéo et les DNG 10 bits pour la partie photo est un réel plus et coïncide avec la cible visée : les vidéastes et professionnels de l’image habitués à ce type de profil sur les appareils photo. Ainsi, ils auront plus de possibilités par la suite en post-production (par exemple pendant l’étalonnage).
JPEG issu du Typhoon H3 – vous pouvez le télécharger ainsi que le DNG via ce lien
Malgré tout ces efforts, le Yuneec Typhoon H3 peut encore être amélioré à notre avis (encore une fois, probablement via un firmware ?). Nous déplorons l’absence d’un mode CineSmooth par exemple, où la vitesse et les mouvements du drone sont plus lents afin de rendre les images capturées avec la nacelle plus cinématiques. De plus, la caméra ne dispose pas de mode de zoom ce qui nous a plus étonnés. Nous déplorons également l’incompatibilité avec l’application Pix4D, très prisée des professionnels pour faire du mapping par drone. Nous espérons que cela sera porté sur une prochaine version.
Vous l’aurez probablement vu dans la vidéo, on voit assez souvent apparaître les hélices et même les bras dans le champ de la caméra. Nous pensions d’abord que cela était à cause du vent mais lors de la deuxième session, nous avons également eu ce soucis (nous n’étions pourtant pas en mode Sport …). Aussi étrangement que cela puisse paraître, nous n’avons eu aucun message d’erreur affiché à l’écran lors de notre premier vol (vent fort / perte du retour vidéo etc …), ce qui ne nous parait pas très sérieux et surtout pas rassurant.
Que vaut-il face à la concurrence ?
Le drone Yuneec Typhoon H3 se positionne logiquement en concurrence avec DJI et notamment sur ces modèles semi-professionnels Mavic 2 Pro et Phantom 4 Pro V2.0. Nous avons donc préparé pour vous un tableau comparatif :
Yuneec Typhoon H3 | DJI Mavic 2 Pro avec Smart Controller | DJI Phantom 4 Pro+ V2.0 | |
Poids | 1985 grammes | 907 grammes | 1375 grammes |
Caméra | Capteur CMOS 1″ (collaboration avec Leica) | Capteur CMOS 1″ | Capteur 1″ CMOS EXMOR |
Autonomie | 25 minutes | 31 minutes | 30 minutes |
Capteurs | Détection d’obstacles avant | Détection d’obstacles avant, arrière, côtés et bas | Détection d’obstacles avant, arrière, côtés et bas |
Pixels effectifs | 20 Mpx | 20 Mpx | 20 Mpx |
Débit max. | 100 Mbit/s | 100 Mbit/s | 100 Mbit/s |
Prix | 2399 € | 1999 € | 1999 € |
Le Yuneec Typhoon H3 est un très bon drone certes mais un poil en dessous de la concurrence aussi bien en terme de performances (lenteurs, déconnexions etc…) qu’au niveau de son prix de vente. Nous lui attribuons donc la notre de 7/10 que nous réviseront volontiers à la hausse lorqu’un nouveau firmware corrigera les quelques petits désagréments.
Nous espérons que ce test aura répondu à vos interrogations concernant ce drone Yuneec. Vous pouvez le retrouver à la vente sur notre site via ce lien.
Yuneec Typhoon H3
2399 €Les plus :
- Capteur 1" de qualité
- Relativement silencieux
- Bonne autonomie
- Pack de base bien fourni
- Intégration du Y-Log et du DNG 10 bits
Les moins :
- Prix trop élevé par rapport à la concurrence
- Latence et lenteur au démarrage
- Perte de retour vidéo = insécurité
- Form factor dépassé
- Pas de mode CineSmooth
de zoom ce qui nous a plus étonnés?