Premières impressions du Yuneec Typhoon H9 minutes de lecture

Nous avons testé le Yuneec Typhoon H

Nous attendions avec impatience l’arrivée dans nos locaux du dernier né de chez Yuneec : le Yuneec Typhoon H ! Pour nous le présenter, le représentant Yuneec France nous a fait le plaisir de venir afin de découvrir ensemble toutes les capacités de celui-ci. A la pointe de la technologie, cette nouvelle mouture va marcher sur les plates bandes du DJI Phantom 4 avec de nombreuses innovations très similaires à celui-ci que nous allons découvrir dans cet article.

Un look de gros porteur en version réduite

Avec ses six bras, le Typhoon H ressemble fortement à un gros porteur en format réduit. Mais lorsque nous l’avons soulevé, nous avons tous été surpris par sa légèreté ! Le châssis plastique peut paraître un peu moins haut de gamme que certains concurrents mais dans l’ensemble le Yuneec Typhoon H reste très bien conçu. Son système de bras repliable est très astucieux afin de garder un drone facile à transporter et à mettre en place. Toujours dans cette même optique de rapidité de mise en fonction, les hélices se fixent grâce à un système rapide bien pensé qui vous fera gagner un temps précieux sur le terrain. La batterie s’insère facilement à l’arrière du drone, nous lui avons cependant trouvé un défaut, elle ne dispose pas de témoins lumineux permettant de vérifier rapidement son état avant de voler. Au cours de notre test nous avons atteint les 20 minutes d’autonomie pour un vol plutôt nerveux où nous avons poussé le Yuneec Typhoon H dans ses retranchements. Cela est donc un bon point pour le Typhoon H !

Une radiocommande complète

Du côté de la radiocommande, elle est équipée d’un écran intégré 7″ qui tourne sous un système Android, ce qui vous assure une compatibilité parfaite avec votre drone et vous évite d’acheter une tablette si vous n’en possédez pas. Nous regrettons un manque de luminosité de l’écran qui, en plein soleil, peut s’avérer difficilement lisible, mais heureusement, un pare-soleil est fourni. Pendant l’ensemble de nos tests, nous n’avons eu aucune coupure ou ralentissement de notre retour vidéo ce qui est très plaisant. A première vue, la radiocommande peut paraître imposante mais sa prise en main est agréable. Pour vous alléger, un tour de cou est livré mais honnêtement nous ne l’avons pas utilisé du fait du poids tout à fait raisonnable de la radiocommande. Plusieurs connectiques sont présentes sur la radio, un port microSD vous permettant d’enregistrer les logs et de mettre à jour votre radiocommande. Un port HDMI est lui aussi présent et vous permettra notamment de déporter votre retour vidéo sur un second écran. Les deux antennes sont de type RP-SMA, ce qui offre la possibilité de les changer facilement si vous souhaitez étendre la portée de votre retour vidéo et de votre drone.

Notre premier vol avec le Typhoon H

Première impressions

Dans un premier temps, c’est Adrien de chez Yuneec qui nous a montré toute la puissance et les capacités du drone. Décollage, repliement du train d’atterrissage, accélération, et là nous avons tous été agréablement surpris ! Le drone a un comportement en vol vraiment agréable, il est possible de modifier la nervosité du celui-ci grâce à une molette sur la radiocommande. Cela est très utile lorsque vous souhaitez effectuer une prise de vue précise. En stationnaire, la stabilité n’a rien à envier à celle du DJI Phantom 4, les stabilisations GPS et GLONASS rendent le drone très stable.

Le système anti-collision est équipé de sonars qui vous permettent d’éviter tout accident avec un obstacle. Nos tests montrent que, comme sur le Phantom 4, ce système n’est pas infaillible, notamment face à des objets de taille réduite comme un câble ou une branche fine. Mais celui-ci réagit bien face à un mur ou face à une personne. Lorsque le drone est en stationnaire et que vous vous approchez de lui, il effectue un recul automatique ce qui évite tout accident si une personne s’approche de trop près.

Point intéressant, le drone comporte 6 moteurs, mais en cas de défaillance de l’un de ceux-ci il active alors le mode Fail Safe et arrive à atterrir sans encombre. Bien évidemment nous n’avons pas testé cette fonction mais cela est très rassurant.

Un mode survitaminé

Seconde partie du vol en désactivant l’assistance des GPS, le drone réagit beaucoup plus nerveusement, on pourrait le comparer avec le mode sport du DJI Phantom 4. Cette fonction est utile uniquement lorsque vous souhaitez suivre une personne ou un véhicule qui se déplace rapidement. Bien évidemment, pour réaliser un plan précis, il est fortement déconseillé de l’utiliser…

Un atterrissage et un mode RTH Dynamique rassurant

Adrien fait atterrir le drone devant nous. Pour cela c’est très simple, il suffit de descendre le train d’atterrissage et de baisser les gaz jusqu’à ce que le drone soit au sol et enfin d’appuyer 3 secondes sur le bouton rouge se trouvant en haut à gauche de la radiocommande pour couper les moteurs. Pour nous montrer les différentes fonctions de RTH, nous avons procédé à plusieurs tests, le premier en demandant simplement un RTH Dynamique. Ce mode ordonne au drone de revenir à la dernière position GPS enregistrée par la puce GPS de la radiocommande : très efficace, le drone vient se placer 10 mètres devant vous, commence à descendre, déplie le train d’atterrissage, atterrit  automatiquement et coupe les moteurs. La procédure est extrêmement précise et rassurante. Second test, nous simulons une panne de batterie en provoquant la coupure de la radiocommande. Dans ce cas, le drone active le mode Fail Safe et revient, tout comme un RTH Dynamique, à la dernière coordonnée GPS de la radiocommande en attendant le retour du signal de la radiocommande. Le drone n’atterrit pas automatiquement tant qu’il possède suffisamment de batterie et ce, jusqu’au dépassement du second seuil limite de batterie. A partir de ce moment, il commence la procédure d’atterrissage : déploiement du train d’atterrissage puis coupure des moteurs une fois au sol.

Des modes de vols vraiment bien pensés et faciles à utiliser

Deux modes vous permettent de fixer un point en tournant autour de celui-ci, le premier, Orbit Me tourne autour de vous ou plus précisément autour de votre radiocommande, le second, Point Of Interest fixe un point tout en tournant autour de celui-ci. Très précis, le drone parcourt sa trajectoire de manière très fluide. Point intéressant, lorsque le drone est en mode Point Of Interest vous pouvez prendre la main sur le tilt et le pan de la caméra et le drone continue sa trajectoire initiale. Nous retrouvons d’ailleurs ce contrôle de la caméra sur d’autres modes intelligents comme le Curve Cable Cam que nous allons détailler.

Le Yuneec Typhoon H est capable de parcourir un trajet multi points que vous pouvez configurer très rapidement sur le terrain. Pour cela, il suffit d’emmener votre drone à chacun des points qui vous semblent intéressants et de lui faire enregistrer la position GPS de ceux-ci. Une fois que vos points GPS sont définis, le drone va automatiquement aller au point de départ et attendre votre signal qui est donné par une poussée sur les gaz. Le drone parcourt alors la trajectoire demandée de façon intelligente et vous pouvez contrôler sa vitesse en lui impulsant ou en réduisant les gaz. Il est possible à tout moment de contrôler la caméra sur 360° pendant que le drone avance et cela jusqu’à ce qu’il atteigne son point final. Une fois que le parcours est terminé, il est alors possible de lui demander de revenir en sens inverse en baissant une seule fois les gaz, le drone revient alors à son point initial. Il est possible d’enregistrer le parcours que vous avez défini, ce qui peut être pratique pour voir l’évolution d’un environnement par exemple.

Le mode Journey ordonne au drone de vous regarder et de vous filmer tout en s’écartant de vous ! Cela ressemble à un selfie sauf que le drone va prendre de la distance et de l’altitude sans jamais vous perdre de vue ! Deux modes plus connus sont présents, le Follow-Me qui suivra la balise GPS de votre radiocommande et le mode Watch-Me qui fera la même fonction mais en obligeant la caméra à vous regarder.

Nous referons un test complet de l’ensemble des fonctions intelligentes en vidéo pour vous présenter celles-ci plus en détails mais notre première impression est vraiment positive avec une précision de vol et une facilité d’utilisation non négligeable.

Une caméra à 360° et un mode double opérateur

Pour le moment nous ne pouvons pas nous prononcer sur la qualité vidéo de la caméra puisque nous n’avons pas pu tester de façon approfondie celle-ci. Par contre nous avons pu profiter de sa capacité à s’orienter à 360° de façon illimitée ! Sur ce point le Yuneec Typhoon H se rapproche de l’Inspire 1 de chez DJI, mais aussi par sa capacité à être piloté en double opérateur. Cette dernière fonction permet de dédier un pilote au cadrage de la caméra et l’autre au pilotage. Les deux télépilotes auront  une seule tâche à gérer ce qui est vraiment idéal pour les tournages les plus compliqués.

Verdict de nos premiers vols avec le Typhoon H

Nous avons piloté le Yuneec Typhoon H et nous sommes vraiment convaincus par ce drone. Nous remercions Adrien pour sa présentation très intéressante mais aussi Fred d’Helicomicro pour sa participation et sa venue. Nous ferons très prochainement un test complet du drone et un comparatif face au DJI Phantom 4 mais pour le moment, nous pouvons dire que le Yuneec Typhoon H n’a rien à envier à son concurrent direct.

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Pour plus d’informations, retrouvez notre comparatif technique entre le DJI Phantom 4 et le Yuneec Typhoon H.

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