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Test du DJI Flip25 minutes de lecture

Test du DJI Flip<span class="wtr-time-wrap block after-title"><span class="wtr-time-number">25</span> minutes de lecture</span>

Quand DJI annonce un nouveau drone, on tend forcément l’oreille pour savoir de quoi il retourne. Et dans ce test du DJI Flip, on vous dit tout sur ce nouveau venu qui entend bousculer les codes avec une approche radicalement différente. La proposition est alléchante : une qualité vidéo 4K HDR à 60 images/seconde digne des modèles professionnels, un format pliable ultra-compact pensé au gramme près pour passer sous la barre symbolique et réglementaire des 249 grammes, et surtout une utilisation présentée comme intuitive qui s’adresse aussi bien aux débutants qu’aux pilotes plus expérimentés. L’ambition est claire : proposer un mix entre la simplicité du Neo, parfait pour l’initiation, et la performance vidéo d’un Mini 4 Pro, référence des créateurs de contenu, le tout dans un châssis innovant qui repense complètement l’approche du drone pliable.

Alors, pari réussi? Après plusieurs mois de test, on vous en dit plus dans notre test complet du DJI Flip ⬇️


Les points forts du DJI Flip

Avant de commencer à décortiquer les capacités et performances du Flip, commençons par un bref rappel des promesses faites par DJI concernant ce drone nouveau format :

  • Un format pliable qui s’emporte partout et tient dans la poche, avec protection d’hélices intégrale et système de détection infrarouge pour un freinage automatique
  • Un mini drone de moins de 249g, abordable, et qui ne rogne pas sur ses capacités
  • Une grande simplicité d’utilisation grâce aux fonctionnalités créatives assistées par IA, au contrôle vocal et au décollage palmaire
  • Une qualité d’image poussée grâce à son CMOS de 1/1,3 pouce , qui permet de capturer des détails riches en photo comme en vidéo
  • Des vidéos 4K HDR jusqu’à 60 images par seconde, et des photos 48MP
  • Une solide autonomie pour un drone de ce format, allant jusqu’à 31min par batterie

Petit point classification

Comme nous le verrons tout au long de ce test du DJI Flip, ce poids plume n’en reste pas moins un drone complet, pensé pour une vraie liberté d’utilisation. Ce drone entre dans la catégorie européenne C0, ce qui permet de le positionner la catégorie ouverte de la plupart des pays. Traduction : pas de formation spécifique obligatoire pour la majorité des utilisateurs, et une simplicité administrative appréciable. Si l’on respecte les règles de base (pas de vol en zone interdite, altitude limitée à 120 m, etc.), le Flip peut être utilisé immédiatement et sans tracas.


Les packs disponibles pour le Flip

  DJI Flip + RC-N3 DJI Flip + RC 2 DJI Flip Fly More Combo
Prix 439 € 639 € 779 €
Drone DJI Flip
Radio DJI RC-N3
Radio DJI RC 2
Batterie x1 x1 x3
Hub de charge rapide
Paire d’hélices supplémentaire x1 x1 x3
Sac de transport
Tournevis
Protection nacelle
Câble de connexion USB Type-C vers USB Type-C
Documentation produit

Un design qui intrigue

Avant même de décoller, ce drone pliable DJI nouveau format interpelle. Son allure compacte, sa structure en fibre de carbone protégeant intégralement les hélices, et son mécanisme de pliage ultra-rapide : on aime ou on déteste, mais au premier regard, on ne reste pas indifférent.

Une fois replié, il est on ne peut plus compact : à quelques millimètres de hauteur près, il est plus petit qu’un iPad mini de dernière génération !

DJI prétend d’ailleurs qu’il peut tenir dans une poche, j’ai donc évidemment voulu vérifier ce que valait cet argument dans ce test du Flip. Pour un homme, effectivement, c’est très souvent faisable avec de nombreuses tenues (manteau, veste, pantalon un peu large) et sans devoir prendre un sac, sauf si vous souhaitez utiliser le drone avec la radiocommande. Pour une femme en revanche, c’est largement plus discutable… N’y comptez pas trop avec la plupart de vos vêtements, mais il se glisse heureusement sans souci dans la plupart des sacs à main ou dans une banane.

Déplié, le DJI Flip arbore un format proche du Mini 3 et devient un drone de taille classique, avec une jolie envergure. Les protections d’hélices sont vraiment légères, et peuvent paraître un peu fragiles au premier abord, mais on se rend vite compte à l’usage que c’est du solide !

Comparatif des dimensions du DJI Flip plié puis déplié | De gauche à droite : DJI Flip, DJI Neo et DJI Mini 3
Comparatif des dimensions du DJI Flip plié puis déplié | De gauche à droite : DJI Flip, DJI Neo et DJI Mini 3

Un drone origami

Pour ce qui est du mécanisme de pliage et de dépliage, il m’a fallu quelques secondes au démarrage de ce test du DJI Flip pour comprendre dans quel sens m’y prendre : pour le dépliage, on commence par les hélices latérales (qui sont les hélices avant), puis centrales (qui sont les hélices arrière) ; pour le pliage, c’est l’inverse !

Petit point d’attention : le DJI Flip n’est pas étanche (prudence sous la pluie) et ne revendique à ce titre aucune certification d’étanchéité. Si vous volez comme nous en climat normand, mieux vaut donc bien anticiper vos sorties et vous renseigner au préalable sur les ondées à venir !


Prise en main : quand la simplicité rencontre l’innovation

Le DJI Flip mise sur une prise en main ultra-intuitive, pensée pour tous les profils de pilotes, du plus novice au plus expérimenté. Pour la mise en route et la prise en main du drone, on retrouve trois modes de contrôle très complémentaires :

  1. Avec la radiocommande fournie en fonction du kit, à savoir la DJI RC-N3 ou la DJI RC 2 (celle que nous avons utilisée)
  2. Directement depuis un smartphone via l’app DJI Fly, qui permet un usage à la fois en mode radiocommande ou en contrôle vocal (à la manière de Siri ou de votre enceinte Google).
  3. En prise de vue automatique, directement déclenchée par le bouton latéral présent sur le corps du drone. L’écran LED situé en façade permet de savoir quel mode est sélectionné, il est également annoncé par le drone en anglais ou en mandarin.

Décollage et atterrissage palmaire

À l’instar du DJI Neo, le décollage et l’atterrissage se font dans la paume de la main, une fonctionnalité particulièrement pratique en voyage, en randonnée, mais aussi pour des prises de vue quasiment instantanées, sans avoir besoin de smartphone ni de radiocommande. Il faut tout de même être attentif à bien positionner ses doigts, pour éviter qu’ils ne passent par inadvertance entre les rayons de la protection d’hélices. Aucun danger pour autant si cela arrive, le démarrage progressif stoppe automatiquement les hélices en cas de contact avec un obstacle. Le drone peut également décoller depuis le sol, de préférence depuis un endroit propre et plat : il a tendance à facilement refuser le décollage si des brins d’herbe ou des gravillons sont trop proches de ses capteurs, c’est arrivé plus d’une fois au cours de mon test.

Décollage palmaire du DJI Flip
Le décollage palmaire sur le Flip se fait autant à plat qu’en « pinçant » le drone

Le contrôle vocal via l’application

Il est possible de prononcer des commandes simples (“décollage”, “atterrissage”, “photo”, en anglais dans le texte) directement via l’app DJI Fly, comme s’il s’agissait d’un assistant intelligent. Mon premier réflexe a été de tester cette option dans un endroit calme, pour voir la réactivité : le drone comprend effectivement bien les consignes, même sans avoir besoin de les prononcer en parlant fort. En extérieur plus bruyant, avec du vent ou d’autres personnes à proximité, il faut cette fois davantage hausser la voix pour être assuré que le drone comprenne bien la commande vocale annoncée, mais c’est un réflexe plutôt naturel.

Contrôle par smartphone ou radiocommande

Le DJI Flip peut se piloter avec la radiocommande RC-N3 ou la RC 2, ou encore avec un smartphone relié à l’app DJI Fly. Dans les deux cas, l’ergonomie est plutôt bien pensée. Avec la radiocommande, on retrouve des joysticks classiques et deux “roues crantées” pour gérer l’orientation de la caméra ou le zoom jusqu’à 4x. En 1x ou 2x, la qualité reste impeccable. En 4x, on note une légère dégradation de l’image, comme on peut s’y attendre, mais rien de rédhibitoire.

Controle du DJI Flip avec un smartphone

DJI Flip : un drone vraiment adapté aux débutants ?

DJI le met en avant dans sa communication : avec sa facilité d’utilisation, le DJI Flip est conçu pour être adapté autant aux grands débutants qu’aux usagers plus confirmés. Mais est-ce vraiment le cas?

Pour ma part, ce test du DJI Flip a été mon baptême de pilotage, n’ayant jamais manipulé de drone auparavant. Après quelques minutes passées à jouer avec les boutons pour comprendre leur fonctionnement, j’ai vite pu trouver mes marques, que ce soit en utilisation du drone seul, avec la radiocommande RC 2, ou avec mon smartphone. Les menus sont clairs, les affichages fluides, et le risque de crasher le drone reste dans tous les cas limité par les technologies embarquées. Surtout si, comme moi, vous n’osez pas de suite le faire aller très vite ni très haut (le faire voler directement au milieu des arbres force la prudence). Dans les faits, mon usage “débutant” est cependant un peu biaisé : cela fait plusieurs mois maintenant que mon quotidien est rempli de drones et de fiches techniques, leur usage ne m’est donc pas totalement inconnu.

Le vrai crash test du DJI Flip

J’ai donc poussé le bouchon “grand débutant” plus loin : je l’ai confié à ma maman ! (et je suis partie en courant). Et pour le coup, difficile d’avoir un testeur plus neutre : elle n’avait jamais vu de drone “en vrai”, n’en connaissait pas du tout le fonctionnement, et n’est pas non plus coutumière des prises de photos ou de vidéos, même avec son smartphone. Après quelques explications basiques sur le fonctionnement des joysticks de la radiocommande, je lui ai totalement laissé la main. Résultat? Un vol maîtrisé en moins de cinq minutes de pratiques, une appréhension vite évaporée, et surtout la découverte heureuse de nouvelles sensations ! L’effet “comme dans les reportages” prend directement, et la sensation de contrôler un appareil sécurisé est bien présente et permet de profiter de l’expérience de vol sans se soucier de crasher le drone. Elle a adoré pouvoir découvrir les paysages de son quotidien sous un nouvel angle, et a pu redécouvrir sa maison vue du ciel, non sans une petite émotion.

De mon côté, après un usage assez intensif, j’ai aussi observé que le freinage automatique s’active dès que le drone estime être trop proche du sol ou d’un obstacle. De la même façon, le RTH (Return to Home, retour au point de départ enregistré) est proposé dès lors que le drone rencontre des difficultés en vol, par excès de vent comme par manque de batterie. Pour un débutant, cela évite donc pas mal de sueurs froides lors des premières heures de pilotage, même si rien ne remplace la vigilance du pilote, aguerri ou non !

Je vous laisse découvrir ci-dessous un petit aperçu des plans réalisés lors de ce premier vol :


Les fonctionnalités au banc d’essai

Le DJI Flip ne se contente pas d’être un drone facile à prendre en main. Il promet également une multitude de modes de vol et d’options créatives, chers à DJI. Voici un petit florilège de celles que j’ai essayées lors de ce test DJI Flip, et de mes impressions sur chacune :

  • Suivi des sujets par IA (FocusTrack) : ActiveTrack 4.0, Spotlight 2.0, Point of Interest 3.0. : Comme sur le Neo, les fonctionnalités de suivi ne rencontrent quasiment aucune difficulté. Même en forêt, le drone conserve le sujet en ligne de mire, et ralentit à l’approche d’un obstacle, le temps de trouver comment le contourner. De quoi en faire un très bon drone pour vlog.
  • QuickShots (dronie, cercle, fusée, spotlight, spirale, boomerang) : pour créer des plans automatiques épatants, surtout quand on débute, ces fonctionnalités sont vraiment efficaces et permettent d’obtenir de très jolis plans sans avoir besoin de le manœuvrer.
  • RTH (Return To Home) : il se déclenche automatiquement si la batterie est trop faible ou en cas de perte de signal. Cela m’est arrivé lors d’une session de test un peu trop venteuse, même si j’avoue avoir un peu paniqué au début : à l’activation de la fonction, le drone prend de la hauteur très vite, sans doute pour éviter les éventuels obstacles. Cela paraît logique après coup, mais sur l’instant, et pour un pilote débutant, ça peut surprendre !
  • MasterShots : un mode qui enchaîne différents mouvements de caméra et compile le tout dans une courte vidéo.
  • Hyperlapse (Libre, Cercle, Course Lock et Waypoints) : parfait pour révéler le temps qui passe dans un paysage, c’est une fonctionnalité que j’ai beaucoup appréciée : ça change du classique timelapse réalisé avec son téléphone.
  • Panorama (180°, Wide Angle, Vertical, Sphère) : j’ai beaucoup apprécié utiliser ce mode pour capturer un paysage au grand complet. En photo, le drone se positionne automatiquement de manière à réaliser plusieurs photos qu’il vient ensuite assembler automatiquement pour obtenir un cliché grand format : c’est très réussi !
  • Ralenti 100p en 4K : idéal pour accentuer des scènes sportives ou des plans où l’on veut souligner un mouvement. Je n’ai pas eu l’occasion de le tester en conditions réelles, faute de sportif à disposition, mais au vu des performances du capteur c’est sans nul doute très efficace.
  • Mode vertical 2.7K : spécialement taillé pour les réseaux sociaux. On peut ainsi poster des vidéos verticales sans recadrer, et c’est très efficace, la qualité visuelle est au rendez-vous. Vous pouvez d’ailleurs en avoir un aperçu sur notre compte Instagram !
  • Résistance au vent : j’ai voulu tester la tenue du Flip par temps venteux : dans certaines régions, c’est un critère primordial. Et j’ai été sincèrement surprise par la capacité de ce drone à lutter contre le vent sans que cela ne soit vraiment visible sur les images. Surtout au vu de la prise au vent inhérente à ses protections d’hélices intégrales.

Je vous laisse découvrir ci-dessous quelques plans réalisés en fin de journée, mêlant des images issues du mode MasterShot et de plans en basse lumière :

Le FPV sur le Flip

Contrairement au DJI Neo, le Flip ne propose pour l’instant pas de mode FPV, et n’est donc pas compatible avec les Goggles de la gamme. Il est cependant équipé d’une transmission O4, et sa fiche technique laisse à penser qu’il s’agit sans doute d’une restriction logicielle : une future mise à jour viendra peut-être lever cette restriction ? En tout cas, comptez sur nous pour rester à l’affut et vous en informer aussitôt l’information disponible !

Un drone bruyant ?

N’étant pas une utilisatrice de drone aguerrie, ma perception du niveau de bruit du Flip n’est sans doute pas la plus exacte. Je l’ai cependant trouvé discret, surtout pour un drone équipé de protections d’hélices complètes : je m’étais attendue à l’entendre davantage avec la résonnance de l’air contre ces dernières.


DJI Flip : un drone adapté aux vidéastes ?

Sous son apparence de jouet high-tech, le DJI Flip cache tout de même un capteur CMOS 1/1,3 pouce, le même que celui présent sur le DJI Mini 4 Pro, positionnant ce drone avec caméra 4K parmi les modèles les plus intéressants de sa catégorie. L’ouverture à f/1.7 permet de capturer plus de lumière, tandis que la plage dynamique est soutenue par le mode HDR.

Côté vidéo, le Flip filme en 4K HDR jusqu’à 60 images/seconde, et peut même monter à 100 ips pour les ralentis (en 4K également). Le rendu est précis, avec un niveau de détail étonnant pour un si petit drone. J’ai toutefois remarqué que lors de scènes très contrastées — par exemple un sujet à contre-jour ou un ciel très lumineux en arrière-plan — l’algorithme de gestion de la plage dynamique pouvait montrer ses limites. Les hautes lumières ont parfois tendance à brûler légèrement, surtout si vous shootez en automatique sans compensation d’exposition. Rien de dramatique, mais il faudra penser à bien exposer vos scènes si vous voulez garder de la matière en post-prod.

Des photos à 48MP bluffantes pour un si petit drone

La partie photo du DJI Flip n’est pas en reste, puisque ce petit drone offre la possibilité de shooter en 12 et surtout 48 MP, en RAW ou en JPEG. De quoi ravir les amateurs de post-production. Les clichés sont riches en détails, avec un piqué tout à fait convaincant pour un capteur de cette taille. Peut-on remplacer un appareil photo pour autant ? Clairement non — et DJI ne cherche pas à le faire passer pour tel. En revanche, face à un smartphone de milieu ou même haut de gamme, le Flip crée la surprise. Grâce à sa focale fixe et son capteur plus grand que ceux des téléphones, il offre une lecture bien plus naturelle de la lumière et une gestion du contraste plus subtile. Le tout, avec une vraie profondeur d’image et une netteté homogène, même sur les bords. Si vous shootez régulièrement en drone pour illustrer vos projets créatifs, vous trouverez ici un vrai outil compact, efficace, et prêt à livrer des images prêtes à être éditées.

Un vrai potentiel créatif en D-Log M

En mode D-Log M 10 bits, on dispose d’une latitude généreuse pour le color grading, puisque ce mode permet d’enregistrer près d’un milliard de couleurs lors de la captation, tout en offrant une vidéo “flat” en sortie de l’appareil. Ce mode nécessite ensuite un passage en post-production pour rajouter une couche d’étalonnage et faire ressortir les couleurs et le style qui nous intéressent. Je ne suis pour ma part pas une experte du sujet, mais j’ai tout de même voulu tester les possibilités que cela offrait. J’ai donc testé différentes possibilités de post-production, en utilisant des LUTs et en tentant des réglages manuels. Je vous laisse constater par vous-même :

Comme vous pouvez le voir, les possibilités créatives offertes par ce mode sont nombreuses ! On peut obtenir un rendu très cinématographique si on prend le temps de travailler l’étalonnage, et le fichier source encaisse plutôt bien les corrections. C’est une belle surprise sur un drone de cette gamme, et cela ouvre clairement la porte à des projets plus sérieux qu’il n’y paraît au premier abord.

Même le vent n’en vient pas à bout

Un mot sur la stabilisation : le DJI Flip repose sur une nacelle mécanique 3 axes, couplée à une stabilisation électronique via le système RockSteady. Le résultat est franchement bluffant. Que ce soit en vol stationnaire, en déplacement rapide ou en rotation autour d’un sujet, les séquences restent fluides, sans à-coups visibles. Même dans des conditions venteuses ou lors de virages serrés, les vibrations sont très bien absorbées. Pour du vlog aérien, de la captation de paysages ou même du suivi en mouvement, le Flip permet d’obtenir des plans utilisables directement, sans passer par une correction logicielle a posteriori. Ce n’est pas une nouveauté chez DJI, mais sur un drone aussi compact, c’est un vrai tour de force.


Du côté des à côtés

Autonomie et gestion de la batterie : plus d’une demi-heure de liberté

Avec 31 minutes annoncées, on est dans la fourchette haute de ce que propose le marché pour un drone sous les 250 g. En pratique lors de ce test du DJI Flip, j’ai pu voler un peu moins, autour des 26-28 minutes, ce qui reste très correct. Comme toujours, si vous multipliez les “plans artistiques” ou volez par temps venteux, vous changerez de batterie plus souvent. DJI a évidemment pensé à tout, et propose le pack DJI Flip Fly More Combo avec batteries supplémentaires et station de recharge, parfait pour des sessions de vol et de captation vidéo sans frustration. Pour des vols réguliers, je recommande vivement d’investir tout de même dans une seconde batterie, le temps passe toujours trop vite quand on vole !

Crash test & assurance DJI Care : le filet de sécurité bienvenu

En tant que grande novice, j’ai clairement eu peur de faire crasher le Flip, surtout en effectuant plusieurs sessions de vol sous une jolie météo toute aussi normande que capricieuse. La protection d’hélices du Flip m’a d’emblée rendue plus confiante : en cas de choc, je savais que les hélices ne craignaient pas grand chose. J’ai même volontairement osé quelques passages délicats à travers des branches fines dans un jardin : même pas mal !

On peut heureusement compter sur la possibilité de prendre un DJI Care, une assurance proposée en option qui couvre la casse. Le Flip est certes compact et bien protégé, mais il n’en demeure pas moins un drone pliable, avec une nacelle stabilisée qui dépasse légèrement à l’avant. En cas de gros choc, le risque de casse est bien réel, et l’assurance peut éviter quelques sueurs froides — surtout lors des premières sessions en extérieur ou si vous testez des environnements un peu plus “roots”.

Accessoires et compatibilités : à savoir si vous voulez aller plus loin

Même si je n’ai pas eu l’occasion de tester les accessoires dédiés, DJI propose plusieurs accessoires complémentaires intéressants pour enrichir l’expérience Flip :

  • DJI Mic Mini ou Mic 2, pour enregistrer l’audio du sujet filmé ;
  • Filtres ND, utiles pour les réglages fins d’exposition en conditions lumineuses ;
  • Et l’application LightCut, pour générer automatiquement un montage vidéo rapide à partir de vos séquences. 

Ce sont autant de pistes à explorer si vous souhaitez professionnaliser vos contenus ou gagner en efficacité côté montage.

Accessoires DJI Flip

Conclusion de ce test DJI Flip : un nouveau must-have ?

Le DJI Flip montre que l’on peut combiner ultra-portabilitéhaute qualité d’image et simplicité d’utilisation dans un seul appareil, tout en restant sous la barre des 249 g. Son pliage rapide, son système de décollage palmaire, et sa prise en main adaptée aux grands débutants constituent de sérieux atouts sur un marché où l’accessibilité est primordiale.

Simultanément, la présence du D-Log M 10 bits, la vidéo 4K/100 ips et les nombreux modes automatisés (MasterShots, Hyperlapse, QuickShots) prouvent qu’il ne s’agit pas seulement d’un “jouet” pour néophytes. Les créateurs de contenu exigeants peuvent y trouver un outil de tournage efficace. Le seul bémol notable pour certains sera l’absence de compatibilité FPV, même si l’on peut espérer des mises à jour futures.

En définitive, le DJI Flip tient ses promesses d’un drone pliable, léger, et terriblement polyvalent, qui s’adresse autant au grand débutant qu’à l’utilisateur confirmé souhaitant un drone facile à déployer. si vous cherchez un drone pliable ultra-compact pour un usage loisir ou semi-professionnel, permettant un contrôle vocal, un pilotage intuitif et une qualité d’image proche du Mini 4 Pro, le Flip est un choix très solide. Il incarne parfaitement la philosophie de DJI : rendre la prise de vue aérienne accessible à tous, sans sacrifier la performance.

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DJI Flip

à partir de 439 €
8.7

Qualité des vidéos

9.0/10

Autonomie

8.5/10

Qualité de conception

9.0/10

Fonctions intelligentes

8.0/10

Modes de pilotage

8.5/10

Rapport qualité/prix

9.0/10

Facilité de prise en main

8.8/10

Les plus :

  • Sa compacité redoutable : plié, il s’emmène partout.
  • Son extrême simplicité : décollage et atterrissage palmaire, contrôle vocal, QuickShots…
  • Sa qualité d’image en photo comme en vidéo (jusqu’à 4K/100p, HDR, D-Log M 10 bits).
  • Ses fonctions intelligentes (FocusTrack, MasterShots, Hyperlapse…), idéales pour varier les plans.
  • Son autonomie confortable pour un drone de cette catégorie (31 minutes annoncées)

Les moins :

  • Le look ovni, qui continue à faire débat même en le voyant régulièrement depuis un mois.
  • La sensibilité de la nacelle : au fil des tests, nous avons égaré les protections de nacelle du DJI Flip, qui a maintenant tendance à se bloquer.
  • La rotation de la nacelle limitée : le mode vertical 2.7K n’a clairement pas à rougir, mais il reste un simple recadrage d’une vidéo 4K… Peut-être une fonctionnalité pour le DJI Flip 2 ?

A propos de l'auteur

Laurentine

Arrivée chez studioSPORT avec une curiosité naturelle pour la photo et la vidéo, j’y ai trouvé un terrain de jeu idéal pour une amoureuse de belles images. J’aime écrire comme je perçois : avec sincérité et spontanéité !

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